Opus Null : la presse en parle…

Opus_Null_DNA_23.09.2009
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Rue89 – 29 septembre 2009

Mais comment les artistes sont-ils parvenus à les « traduire  » sur scène, sachant que l’absence vertigineuse de sens apparent est la marque de fabrique de ces textes? Tout simplement, ai-je envie de l’écrire.
Les scènes sans queue ni tête (mais avec éléphant, langouste et puce) s’enchaînent les unes aux autres avec le plus grand naturel, comme si une logique « supérieure » les commandaient. Celle de la poésie, sans doute. Leur admirable loufoquerie, qui les apparente à un grand Rabelais, emporte tout.
Comme des points de suspension dans le texte, les mélodies de Poulenc ou de Chausson, les pas de danse ou les plages jouées au piano, créent un cadre dans lequel les poèmes de Jean Arp peuvent « s’ouvrir », à la manière d’un vin puissant versé dans une carafe. Tandis que, sans jamais « sur jouer », les artistes, chacun excellents dans leur domaine, manient le dix millième degré avec une drôlerie rare ; On en redemande !

Nathalie Krafft

L’amuse danse – avril 2011

[…] Opus Null une pièce de la compagnie Voix point Comme, tel un objet non identifiable, entre récital, théâtre, mise en scène dada très recherchée signée Christian Rätz. Jeu de mots, verbe incarné par deux danseuses (Régine Westenhoeffer et Antje Schur) équilibristes du geste. Lors d’un duo, un homme gigantesque (Jean Lorrain) transporte un être fragile et agile (Xavier Fassion) et fait jaillir avec tendresse, le sens de la différence. Deux corps si proches, si lointains. L’apesanteur se fait image et Arp eu adoré voir ainsi son œuvre incarnée. Pas de cadavres exquis dans les placards pour cet « Opus » fait aussi de piano (Sébastien Dubourg), de mélodies françaises (Marie Noële Vidal) qui s’égrainent tout au long de ce chant, contre-chant de rêves, d’utopie.[…]
[…] Diseurs de mots, conteurs de rêves de pacotille à l’absurde cinglant, tout les six protagonistes nous ouvrent le grand rideau rouge pour dévoiler l’indicible, le dissimulé, le mystère interdisciplinaire de Arp […].un ange passe….

Geneviève Charras

wik – avril 2011

[…] Opus Null est une invitation au voyage dans l’univers d’un poète et dans les couleurs de ses mots. Mystère de la création, multiplicité du sens de mots agencés avec musicalité vers des paysages rejoignant les dessins d’un homme qui rayonna dans les arts plastiques comme dans l’écriture.[…]

[…] Entre dérision et humour ils nous plongent entre plaisir du jeu aléatoire, inattendu, dans une mer d’inventivité. Poésie, quand tu nous tiens.[…]

DNA – avril 2011

Le spectacle ../.. fonctionne comme un délirant collage dadaïste de danses et de musiques. Des ambiances, des atmosphères, des situations où l’absurde et la drôlerie, le jeu sur le sens et sur le son restituent l’énergie décapante de l’épopée dada. Les mots de Jean Arp prennent corps, portés par une distribution qui décline avec aisance une variété de registres.

OVNI aux frontières des arts plastiques et du spectacle vivant, OPUS NULL est un petit régal.

Serge Hartmann